Étude sur les usages des objets technologiques (1)

On a tous entendu : "Nos téléphones portables ont cinq cent fois plus de bactérie qu'une cuvette de WC". On se dit tous : "Ou la la". Et on s'y frotte quand même. Toujours. On se le met bien au chaud. Mais ce n'est pas le seul à construire cette crainte douce et légère, qui ferait regretter l'ignorance pré-pasteurienne. C'est de la graisse, du sébum, des poils et des poussières diverses, peluches de pulls, sodas et sauces, mélangés aux fontes d'aluminium, aux cristaux liquides, aux verres, polycarbonates, dérivés de caoutchoucs, …
C'est ça le vrai bio-design. Pas Colani, pas Lovegrove…

Maintenant que les explicitations de cette organicité nous révèlent que la technologie est quelque chose de sale, le design est mis à l’épreuve de la physiologie.